Les étapes de la guérison

Quelles sont les étapes de la guérison ?


Souvent sortir de la maladie se fait par le passage par différentes étapes nécessaires au processus. Les étapes sont au nombre de 12[...]


1. Puis- je accepter le diagnostic médical et refuser le pronostic ?


Le diagnostic médical consiste à reconnaître les maladies par leurs symptômes et leurs signes et à les distinguer les unes des autres.


Le pronostic c’et la durée de vie prédite par la médecine ou par l’avis subjectif du médecin 

C’est une hypothèse probable. 


 Accepter le diagnostic et refuser le pronostic, c’est affirmer que la situation est grave mais pas désespérée.  

Elle permet de ne pas rentrer dans le déni et de garder espoir. 

Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de nos croyances sur la guérison et la maladie : le désespoir est un véritable poison pour l’organisme.

Être confronté à un diagnostic vital déclenche involontairement une réaction de stress qui empêche le système nerveux de passer en mode réparation et de réfléchir intelligemment. 

 Donc la première étape est de sortir de ce stress par des activités occasionnant du bien être et reprendre son pouvoir


2. La maladie est elle un cadeau ? 

Je sais que le mot cadeau pourrait en faire bondir plus d’un ! 

Et pourtant ce processus se passe en plusieurs étapes :


-Le diagnostic arrive comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

 La stupeur, l’abattement et la dépression caractérisent cette première étape.

-Ensuite vient l’étape du bilan

 Qu’ai-je fais de ma vie ?

-Lors de la troisième étape, il s’agit d’éclaircir ce qui est vraiment important pour moi. 

-Quatrièmement, je commence à m’autoriser, à me permettre enfin d’Être qui je suis. 

Je commence à faire ce que je veux avant de mourir.

-Enfin, arrive le moment de célébration.

Merci à cette maladie qui est arrivée qui m’a permis de prendre conscience que je fais fausse route.

Mon attitude par rapport à la vie change et me fait découvrir que la vie a un sens.



3. Qui est responsable de ma maladie ?

Il faut prendre sa responsabilité dans la création du problème

Sortir du rôle de victime est une étape cruciale qui permet de prendre sa responsabilité, de répondre à la situation en étant orienté présent futur.

  Nous ne sommes pas coupables du problème, nous ne l’avons pas créé volontairement mais nous sommes responsables de ce que nous allons en faire à partir de maintenant.


Nous souffrons bien plus de nos interprétations des événements que des évènements en eux-mêmes.  

C’est l’interprétation que je fais qui déclenche l’émotion.  

Ce qui ne s’est pas exprimé en mots, s’est exprimé en maux. 


4. Comment devenir la personne la plus importante de ma vie ?

Il ne s’agit pas ici d’égoïsme telle que notre éducation nous l’a suggérée mais on se rend compte souvent que les survivants disent qu’au cours de leur vie, ils s’étaient oubliés. 

 Le corps qui faute d’être entendu finit par hurler de colère ou de désespoir. 

 La maladie est l’occasion de se donner une permission de devenir pour un moment la personne la plus importante de leur vie !


5. Comment se construire un objectif quand je suis malade ? 

Sans objectif vibrant et positif quel raison ais je de guérir ?

Cet objectif servira d’attirer à soi et de trouver en soi ses propres ressources et les moyens de l’atteindre.

Fermez les yeux et visualisez un objectif positif dans lequel vous vous vibrez à 100%… Sentez la puissance monter en vous.


6.Y a-t- il un message que la maladie veut me faire comprendre?

Le corps nous parle.  Plutôt que quelque chose que j’AI, c’est quelque chose que je FAIS. 

 Par exemple : une femme ne comprend pas pourquoi elle fait une cystite après que son mari qui vient de prendre sa retraite envahi sa cuisine et veut la réorganiser.


7.  Pourquoi ne pas se libérer du passé ?


C’est le moment de la thérapie.  

Les survivants ont un intense travail de nettoyage de leur passé et des expériences traumatiques non résolues.

Ce sont le plus souvent des croyances limitantes mises en place depuis notre plus tendre enfance, ou que nous avons fabriquées seuls au cours de notre vie pour faire face à une expérience difficile et inattendue sur lesquelles nous nous sommes construits, structurés.

Ces fameuses croyances inconscientes sont souvent à la base de maladie se manifestant parfois des années plus tard.  

Cela peut être aussi des décisions d’adaptation face à une situation catastrophique dont on croit être la cause.

  

La croyance chez un enfant « Si maman m’a rejetée à ma naissance, c’est que je ne suis pas la bonne personne, je ne suis pas assez bien, on ne peut m’aimer » peut provoquer bien des années plus tard un comportement de rejet de soi, des dépendances affectives… comme conséquence du fait d’avoir voulu toujours en faire plus pour être aimé.

  

Je vais me structurer sur une croyance d’adaptation « Il faut être parfait pour être aimé, pour survivre ».  Il faut être très gentil pour que quelqu’un pense un jour à moi, me reconnaisse...  

En prendre conscience c’est déjà bien, mais le processus de changement ne peut se faire tout seul pour soi-même.  

Pour guérir, il faut croire qu’il est possible de guérir, d’estimer en avoir le droit, et en avoir les capacités.



8. Pourquoi faut-il pardonner ?


Pardonner consiste à se libérer de l’emprise que nous continuons à concéder à l’autre sur nous. 

Pour avoir la paix, il faut la donner à l’autre. Se pardonner et pardonner à l'autre qui n’est que notre propre miroir. 

Pardonner n’est pas cependant pas une simple décision intellectuelle. 

 Lorsque nous prenons conscience que l’agresseur est également une victime nous pouvons comprendre que nous sommes les « mêmes ».  

Aussi, réaliser que bien souvent nous choisissons les conditions de notre vie car ce sont ces conditions parfaites pour apprendre ce que nous avons à apprendre dans cette vie-ci, permet de passer à autre chose et de grandir.

 


9. Pourquoi lâcher prise pour guérir ?


Inconsciemment, c’est le monde extérieur qui a tort. 

 Souvent lâcher prise de son besoin de contrôle et accepter qu’une volonté plus vaste que la sienne pilote sa vie permet au système immunitaire de se relaxer.

Nous pouvons identifier trois positions existentielles inconscientes de vie :


Par peur de l’abandon, du manque d’amour, je renonce à ce qui est important pour moi. 

Je m’abandonne pour survivre et me dissocie de moi-même.

Face à la pression du monde externe je réagis à la peur de l’envahissement par de la colère. 

Je ne peux compter que sur moi et me dissocie du monde extérieur pour garder une cohérence interne.

Je ressens beaucoup de colère que je garde à l’intérieur par peur de la réaction du monde extérieur. 

Je m’en veux de ma propre colère et comme elle ne peut sortir, je la retourne contre moi


Que la personne réagisse par passivité, agressivité ou auto agression, la personne se dissocie de parties de soi qui ne sont plus reliées à l’ensemble de l’individu.  

Et lorsque le corps n’a plus accès aux mots, il s’exprime en maux. 

 L’important est de développer des pratiques qui introduisent de nouveaux rapports avec nous-mêmes, qui associent le corps et la conscience, qui recréent la relation au corps.


Le véritable apprentissage est d’apprendre à vivre dans le présent et que celui-ci soit complètement satisfaisant !

 Ici et maintenant :

 Il ne sert de rester attaché aux traumas du passé, ni à nos moments magiques. Ils n’existent que dans notre mémoire

Arrêtons de vouloir rendre les situations conformes à notre réalité souhaitée. 

 Lorsque nous lâchons nos attentes, quelque chose de plus calme commence à émerger comme expérience.


10. Comment reprendre confiance en soi pour guérir ?


Le chemin de l’autonomie consiste à nous rendre moins dépendants des attentes du monde extérieur et commencer à assurer nous -mêmes nos besoins de survie, de reconnaissance, d’amour… 

En devenant autonome, je m’offre la capacité à m’aimer tel que je suis et m’installer de plus en plus dans un présent continuellement satisfaisant, de plus en plus indépendant du regard et du jugement externe. 

 Je peux alors donner aux autres la possibilité de m’aimer tel que je suis.


11. Comment avancer spirituellement pour sortir de la maladie ?


Les survivants ont sous ressentis la sensation de faire partie d’un ensemble beaucoup plus vaste. 

 L’expérience de la maladie déclenche la fin de la peur, la certitude que rien n’arrive par hasard, que tout est juste et que nous ne sommes pas seuls.  La séparation est une illusion.

Faire l’expérience du silence intérieur ou de la méditation aide considérablement à calmer notre ego mental, à entendre une autre musique, à se connecter aux ressources infinies du Divin.


12. Comment reprendre sa vie après  la maladie ?


La maladie est l’occasion d’incarner notre nouvelle compréhension et de la traduire en acte pour changer notre vie pour la rendre cohérente avec la personne que nous sommes et devenons.  

Quitter un travail où l’on se sent mal à l’aise, un conjoint violent, sortir de relations sociales pesantes..


Maintenant que vous connaissez les différentes étapes pour vous libérer émotionnellement, il ne vous reste plus qu'à faire le point  sur vos désirs et si vous souhaitez faire le point cliquez ci dessous.






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